Il me suçait lentement, sans se presser… (18 ans et + SVP)

par Pierre Massicotte

Il me suçait lentement, sans se presser. Avec sa langue et sa bouche, il décrivait toutes sortes de trajectoires imprévisibles autour de mon gland. Il tendait mon prépuce avec sa main à partir de la base de mon pénis, qu’il serrait parfois fermement pour rehausser l’intensité de mes sensations. Il jouait de mon instrument comme un musicien qui ne cesse d’inventer d’infinies variations sur le même thème, pourtant toujours imprévisibles. J’étais comblé! « Entre dans la caresse …», le vieux précepte des maîtres tantristes me revenait à l’esprit régulièrement, comme une ritournelle. «Entre dans la caresse comme dans une vie… » Oui, je veux entrer davantage, sentir encore plus chacun des mouvements capricieux de sa bouche sensuelle. Je ne suis plus qu’une vague vive, je me répands dans la direction ou m’entraîne sa langue; mon âme frémit, se tend, mes muscles se contractent rythmiquement là, dans les profondeurs de mon périnée, en synchronie avec les pressions circulaires qu’il applique à la base de mon pénis. Il joue avec moi. D’une main, il enserre fermement mon pénis derrière mes testicules et, avec sa bouche, il tire mon prépuce le plus loin possible de mon gland, puis, ayant réintroduit mon sexe calotté dans sa bouche, avec son autre main il rétracte mon prépuce, ce qui découvre mon gland ravi au velouté incomparable de sa bouche chaude et humide.

Merveille des merveilles! Un papillon sort de son cocon et naît à des mystères magnifiques.

Et il recommence sans relâche, sans se presser, avec une lenteur qui me permet de tout sentir, de tout apprécier. « Entre dans la caresse comme dans une vie… qui n’a pas de fin! » La vie éternelle, oui justement, la voilà : sensation totale, infinie, indélébile! Les portes de mes sens s’ouvrent toutes grandes, je ne suis plus qu’un corps disponible et vibrant à toutes les sensations qui me submergent. Je m’aperçois que j’ai aboli la distance à laquelle je tenais le monde, que je l’ai rejoint amoureusement, que j’ai éliminé le tunnel de grisaille qui nous séparait…

Mais après une heure ou deux de ce traitement, je ne sais plus très bien, j’étais survolté. J’étais à vif.

‑ Accélère un peu, je veux venir!

Puis, j’ai explosé sur le monde.

Le corps calme, j’étais toujours dans la vie qui n’a pas de fin. Mais elle était maintenant différente. L’orgasme avait changé le paysage. Il était plus serein, infiniment calme. J’étais encore immergé dans une mer de sensations échos, subtiles et ininterrompues, mais qui maintenant n’avaient plus aucun support physique!



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Un commentaire pour Il me suçait lentement, sans se presser… (18 ans et + SVP)

  1. Carol dit :

    Allo,

    Je trouve ton site merveilleux et très bien fait. Oui c’est vrai je te trouve très imaginatif et tu as toujours plein d’idées intéressantes. Continue comme ça.

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